Didier Léglise débute la composition musicale en 1983 pendant ses études d’arts plastiques. Régisseur son de l’opéra de Bordeaux de 1990 à 1994 il est parallèlement créateur sonore, ingénieur du son. Il travaille depuis 1995 avec des compagnies de théâtre et de danse en privilégiant la multi-diffusion sonore et a collaboré avec les compagnies «Le Jeune Ballet de Picardie, Positive Attitude, Alea Jacta est, Hors Série, Cie Gestuelle (Bordeaux), Grégoire & Co (région Bretagne), Songes Mécaniques région centre) , Hypothèse Théâtre (Toulouse), 4 Nuts, Atmen, Cie Patrice Valéro le T.O.C, Théâtre du Phare Olivier Letellier (Paris)…
Depuis 2004, il croise création sonore et visuelle ainsi qu’un travail sur l’utilisation des capteurs sonores et visuels en temps réels (“Pur sucre”, “C-extra” : Cie Atmen, “689 pellicules” (Dicream 2006), “Anastasia” Cie Songes Mécaniques), compagnie Grégoire & Co : «Peau mémoire» 2004-2005 sélectionné création innovante par la FING 2005. Avec la Cie Hypothèse Théâtre et à l’invitation de la ville de Sendai (Japon), il réalise la création sonore et met au point le système de multi-diffusion pour le spectacle “Abekobe” (septembre 07). Avec la Cie Songes Mécaniques il développe un système multi-écrans pour le spectacle du groupe Zong à la Réunion et compose en 2012 la musique et la vidéo du spectacle d’Olivier Letellier : «La scaphandrière». Il collabore aussi à plusieurs projets de la compagnie Les Ouvreurs de Possibles, créée par Delphine Bachacou et Jean-Philippe Costes Muscat.
Parallèlement, il crée des installations sonores et vidéos en France et à l’étranger «Les 4 saisons» (Rome 2001), «LDI» (Paris 2004), «Ombre jamais» (Quebec 2005), «Voix Multiples» (Saragosse 2006), «Corps d’Ombres» (Le Louvre – Paris 2007),»Palimpsia» (Québec 2013).
Ses créations sonores font appel à l’utilisation de matières enregistrées et recomposées en sonorités musicales. Ces transformations s’approprient le réel pour le transcender en matières oniriques.