Invité à l’émission de radio « Bitumes », Kaci, conteur et metteur en scène (son alter-égo), raconte sa quête à travers les contrées sauvages.
Au gré des rencontres, il dessine les différents visages de la fureur.
Des expériences de l’enfance jusqu’aux tensions sociales actuelles, la rage s’incarne avec le corps et se danse jusqu’à la métamorphose finale.
Tout public à partir de 14 ans · Durée : 1h
Distribution
Avec Rachid Akbal, Sandrine Monar ou Estelle Desydol, Clément Roussillat
Mise en scène et texte : Rachid Akbal
Collaboration à la mise en scène : Dov Cohen
Chorégraphie : Sandrine Monar
Regard chorégraphique : Anna Ivatcheff
Création sonore : Clément Roussillat
Scénographie : Anna Panziera
Costumes : Fabienne Desflèches
Arts plastiques : Quentin Chaudat
Régie générale : Katell Le Gars ou Mathilde Dien
Construction : Manu Charnay
Crédit photo : Didier Léglise, Claire Série
Production
Production : Compagnie théâtrale Le Temps de Vivre
Coproduction et soutiens : LE MOULIN FONDU – CNAREP – Ile-de-France, La scène nationale de l’Essonne (91), Animakt, lieu de fabrique pour les arts de la rue, de la piste et d’ailleurs à Saulx-les-Chartreux (91), L’Atelier de curiosité urbaine à Malakoff (92), Espace culturel Boris Vian aux Ulis (91), Studio-Théâtre de Stains (93).
Avec l’aide à la création de la Région Île-de-France
Avec le concours financier du Département de l’Essonne
Calendrier
2022-2023
Mercredi 16 novembre 2022 à 11h30 au Moulin Fondu, 3 rue Marcel Bourgogne à Garges-lès-Gonesse (95) dans le cadre de Feux d’hiver, journée professionnelle de Risotto, réseau pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public en Île-de-France
Mercredi 10 mai 2023 à 15h Esplanade Joséphine Baker, 1 rue Jules Michelet à Colombes (92) & jeudi 11 mai à 10h15 et 14h20 au lycée Anatole France, 130 Bd Valmy à Colombes (92) dans le cadre de la saison hors les murs de l’Avant Seine / Théâtre de Colombes
2021-2022
20 juillet 2022 à 18h : avant-première à Gennevilliers (92) – 177 avenue Gabriel Péri
3 juin 2022 : avant-première aux Ulis (91) – Terrain de Basket Parc Urbain
26 mai > 3 juin 2022 : résidence de création à Animakt, lieu de fabrique pour les arts de la rue, de la piste et d’ailleurs à Saulx-les-Chartreux (91).
17- 20 mai 2022 : résidences à l’Atelier du curiosité urbaine à Malakoff (92)
28 mars > 1er avril 2022 : Résidence au Moulin Fondu CNAREP
28 octobre > 5 novembre 2021 : résidence de création à Colombes (92)
2020-2021
mai 2021 : expérimentations en espace sauvages au CROUS de Nanterre (92) et Cergy (95)
mars 2021 : création de la forme plateau à l’Avant Seine / Théâtre de Colombes (92)
Le parcours
Le spectacle commence par un reportage sonore sur les violences policières dans les quartiers que la Politique de la Ville nomme « prioritaires ». On entend des jeunes parler de leur colère ou de leur résignation devant les contrôles excessifs et les discriminations. Puis le spectacle dépasse le simple constat – accablant – pour entrer dans le récit d’un homme, Kaci, qui va raconter comment il a transformé sa colère en une force pour avancer dans la vie. Cette métamorphose, cette mue constitue l’enjeu dramatique du spectacle.
Ce dernier se poursuit avec l’émission de radio « Bitumes » animée par Myster Jack. Elle traite de cultures urbaines (danse, musique) mais ouvre plus largement les questionnements liés à la ville : Grand Paris, violences policières, discriminations, etc…
Le studio-radio est matérialisé par une table mobile, équipée de micros. Myster Jack y joue aussi en live du Haken Continuum, un synthétiseur tactile. La table se déplace au plus près des spectateurs qui deviennent alors les invités d’un reportage. Grâce à ce moment participatif, le studio-radio devient une caisse de résonance live.
Kaci, sexagénaire, metteur en scène et auteur, qui a fait de la banlieue l’humus de sa création depuis des années, est l’invité du jour. Myster Jack lui demande de faire un résumé de son spectacle. Kaci raconte alors son voyage à travers le temps et les contrées sauvages (une expression poétique qu’il a inventée pour signifier la banlieue).
Apparaît alors le personnage d’Ingrid, interprété par Sandrine Monar, danseuse de hip-hop. Rendre le hip-hop à l’espace public – où il est né – c’est revenir à la source, réaliser un acte militant, une infraction aux bonnes mœurs et s’offrir un moment de pure liberté.
Un second reportage sonore fait entendre les réactions d’habitants des quartiers périphériques face aux projets du Grand Paris. Kaci raconte alors sa jeunesse dans les contrées sauvages, prenant le public à témoin de ce que la colère lui a permis d’entreprendre.
À la fin du spectacle, Kaci et Ingrid invitent le public à les suivre en une procession agissante, pour commencer la transformation du monde.